Les portent s'ouvrent et, devant vous, il apparait. Lui, c'est Pacha Pop, un seigneur de l'île d'Ekarys. A bras ouverts, il vous acceuille.
Bienvenue l'ami...
Du plat du pieds, il pousse ce qui aurait pu passer pour une balle si des dents n'en dépassaient pas.
Venez que nous taillons le bout de gras quelque peu.
Vous le suivez le long de corridors longs. Quelques serviteurs qui vous semblent humains et encore en vie vous évitent. Bientôt vous arrivez tous deux à un escalier qu'il vous fait monter. La place est sobre, il y a peu de tenture et les meubles sont robustes mais peu excentriques. Vous entrez bientôt dans un petit salon où le feu est allumé. La pièce est garnie de deux fauteuils, une table, une commode et une bibliothèque. Quelques flambeaux l'illuminent. Deux larges fenêtres permettent de voir Popstadt et le Pophistan, un des quartiers de la capitale...
Mon nom est Pacha Pop mais, si vous êtes ici, c'est que vous me connaissez. Ma mémoire me joue parfois défaut. Il est vrai qu'en plus de cent années de règne. Il s'en est passé des choses...
Mon histoire est trop longue pour être comptée ici et aujourd'hui. Mais je vais vous en faire un court résumé qui, je l'espère, vous permettra de mieux me connaître.
Je suis arrivé dans l'Empire, il y a de cela plus de cent années. Mortel à l'époque, j'ai échoué sur Teliarok où j'ai vité intégré une guilde, de légionnaires au service d'un usurpateur rebelle... J'y ai combattu les Barbares, les Dons et d'autres...
Mon coeur m'emmena en Ekarys où je trouvais l'amour avec Sarah de Tortente... La douce Sarah n'a fait, en tant de Descendant de Karlis, puis Panthère des Neiges, que me conduire dans l'enfer de la Mort... La Mort Carmin guilde à qui j'ai vendu mon âme pour cette femme. Le Spectre, mon rival à son coeur, perça le mien de ses lames acérées... Mais mon heure n'était pas encore venue...
Nous nous disputâmes par la suite les faveurs de Thialys. Je n'oublierai jamais nous plus ma rencontre passée avec Orphy du Darkon sur Nyléria.Je me rends compte que ce que je retiens le plus sont les femmes avec qui j'ai passé le plus clair de mon temps... J'ommets donc l'arrivée des Dieux sur Ekarys. La destruction des armées impériales levées pour contrer les Dieux et La Mort Carmin, fidèles serviteurs des Dieux du Chaos, tels Pouillhastur.
L'ère suivante m'éloigna d'Ekarys vers Azkenor où je fondis les cités des morts et où je donnais sépulture sur une terre désertique à un grand nombre des habitants de l'île. Je fis la connaissance de Siona, la femme qui protègeait le peuple sylvestre, et de Kadjinn, la centaure. Toutes deux m'attiraient. Mais je ne puis jamais amener Siona à comprendre l'intérêt des sépultures... Sa vision des choses m'était étrangère, quels bons moments n'ai-je pas passés à lire ses missives, à discuter avec elle le temps d'une promenade...
Il soupira et reprit comme si de rien n'était...
Il fut un jour temps pour moi de prendre repos... Je ne fus réveillé que récemment par Randandia de Vrarg, un jeune nobliot d'Ekarys parti chercher fortune dans mes nécropoles d'Azkenor...
Je suis revenu chercher mon bien, ici, dès que je fus en état de me relever et de fonder mes premières troupes...
Et nous-voici maintenant...
Je me rends compte que je parle beaucoups et qu'il se fait tard. Je ne voudrais que vous tombiez sous quelques coupe-jarrets qui en voudraient à votre bourse... Laissez-moi vous reconduire...
Vous le suivez vers l'entrez du domaine encore brumeux de ce qu'il vient de vous confier... Devant votre moyen de locomotion, vous vous rendez qu'il commence à devenir translucide tel une ombre et disparait bientôt... Vous laissant là...
Accueil 