Voila quelques bonne heure que l'aurore s'était éteinte sur les terres d'Herbory, laissant l'astre argenté prendre sa place dans le ciel telle une reine celeste.
Au sommet d'une colline, Kerhad était assit, le dos appuyé contre un chene millenaire.
Faisant rouler dans sa main quelques cailloux fraichement dérobés à la terre, il laissait vaguabonder ses pensées les yeux absorbés par la lumière astrale.
Tout ca pour ca...
Lui qui avait vecu tant d'années enfermé dans quelques pieds de surface, il n'aspirait qu'a la liberté.
Lors de son évasion de l'île d'Albion, son rôle l'avait propulsé chef des échappés d'Albion, lui incombant la tâche de veiller sur ses frères de bagne, afin de leur donner peut-être un jour cette liberté tant esperée.
Depuis ce jour, enterré dans les plus sombres taudis, il attendait le jour où les échappée pourront prendre leur vengence sur l'empire.
Ce jour était arrivé, pourtant il n'arrivait pas à en extraire la joie à laquelle il aspirait.
Il le savait, cette liberté n'étaut pas sienne... Il n'avait pas sué sang et eau pour l'obtenir...Il ne la devait qu'a l'invasion "d'étrangers" sur les terres d'Herboy, occupant les troupes imperiales et lui laissant le champs libre pour prendre le contrôle du continent.
Mélancolie était le sentiment qui était désormais le sien.
Lorsque toute votre vie est vouée a une quête, que vous reste-il lorsque cette dernière n'est plus?
Il savait que toute la gloire lui reviendrait, pourtant il n'en avait que faire, ce qu'il souhaitait était se battre pour sa cause.
Kerhad lanca les cailloux de sa main au moins criant dans un éclat de colère:
-Maudits étrangers!!! Vous m'avez volé ma vie, vous m'avez volé ma fierté! Regardez ce que vous avez fait de moi! Etes-vous fiers de vous?
Kerhad serra le poing pour tenter d'interioriser sa colère -si ce n'était de la haine-
-Je vous jure....Je vous jure que les échapés ne seront des héros que s'il le méritent...pas avant
Les heurres passaient, et la lune repartait petit a petit se cacher sous son voile de lumière. Les heures passaient laissant cet homme dans sa detresse, lui que tout le monde acclamait aux quatre coins d'Herbory.
Il était seul...seul a crier sa rage... seul a pouvoir comprendre son desarois...