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| [RP] De Veli à Raemas...de Nakshidil à Isebrilia... | |
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Nakshidil
Nombre de messages : 326 Age : 39 Royaume : Veli Date d'inscription : 15/02/2006
| Sujet: [RP] De Veli à Raemas...de Nakshidil à Isebrilia... Dim 19 Fév - 19:32 | |
| Prologue
La paix et le bonheur régnait sur la petite île de Veli depuis des générations. Hommes et elfes vivaient en harmonie et se partageaient le pouvoir. Le couple royal était composé d'un roi elfe et d'une reine humaine. Le roi était choisi pour ses valeurs guerrières. La reine était choisie pour ses capacités magiques mais également sa beauté. Car, les souverains se devaient d'être les plus forts et les plus beaux. Ils régnaient jusqu'à ce que la mort frappe l‘une des Altesses Royales. On choisissait alors un nouveau roi et une nouvelle reine car il n'y avait jamais de descendance, l'amour ne pouvait exister entre homme et elfe. Mais alors que régnait Selimil, un roi bon et sage reconnu pour sa grande bonté et son courage, et Cibelle, une reine belle et douce mais dont les pouvoirs magiques étaient reconnus comme les plus puissants ayant jamais existé; un grand magicien nommé Lebel et qui n'était autre que le père de la souveraine ne pu accepter que sa fille follement amoureuse de Selimil ne soit vraiment heureuse. Il enchanta alors l’elfe qui tomba amoureux de sa reine et se réalisa ainsi l'irréparable, elle tomba enceinte. Le peuple furieux de voir les règles établies depuis si longtemps trahies réclama l'abdication des souverains. Mais leurs fidèles n'acceptèrent pas et naquit la première et dernière guerre de Veli. Le roi fut assassiné ainsi que tous ses guerriers. La guerre provoqua la mort de tous les habitants de l'île. Seuls Cibelle, Lebel et Seliea, la mère de Selimil purent s'enfuir.
Les trois fugitifs arrivèrent un jour sur une île et poursuivant leur chemin ils trouvèrent un petit village perdu dans de hautes montagnes. Les habitants accueillir avec joie ces pauvres gens et après avoir écouté leur histoire firent tout ce qui était en leur pouvoir pour les aider. Mais arriva le jour tant attendu de la naissance de l'enfant que portait Cibelle. Ce fut un jour merveilleux et horrible à la fois car la jeune femme mourut des suites de l'accouchement. Lebel et Seliea se jurèrent de tout sacrifier pour faire de l'enfant que sa mère avait baptisé juste avant de mourir, Nakshidil, une jeune femme dont la vie serait la plus belle, la plus juste, la plus douce mais aussi faire d'elle une femme capable de se défendre seule, une guerrière, non plutôt une amazone.
Les années passèrent et Nakshidil devint une belle jeune femme. Elle possédait de longs et beaux cheveux bruns, une beauté et une silhouette elfique. Mais ce qui en elle était le plus beau étaient ces yeux. Des yeux bleus, d'un bleu clair elfique ou brusquement d'un bleu d'océan. Elle possédait également de grands pouvoirs magiques mais ces yeux étaient ce qu'il y avait de plus envoûtant en elle. Ils étaient à eux seuls aussi puissants qu'un sort d'ensorcellement. Ces années furent douces et calmes, mais un jour, un homme apparu et annonça que l'heure de la vengeance avait sonné. Il n'était autre que le seul mage guerrier survivant de la guerre qui avait détruit l'île de Veli. Il jeta un sort à Lebel et Seliea mais pas à Nakshidil dont il ignorait l'existence et qui était absente car elle était comme à son habitude partie vagabonder sur les sommets. Lorsqu'elle revint se fut pour découvrir son grand-père et sa grand-mère mourrant. Mise au courant par les villageois terrorisés par ce qui c'était passé et par cet homme qui était repartit aussi vite qu'il était arrivé, elle utilisa toute sa magie, toutes ses forces pour essayer de les sauver mais elle était revenue trop tard.
Brisée, épuisée, elle voulu disparaître mais les villageois la soignèrent et s'occupèrent d'elle. Touchée par cet amour que lui apportait ces pauvres gens, elle leur promis de tout faire pour les protéger et leur donner une vie belle et douce, tout en se jurant de ne plus se servir de la magie qui l'avait abandonné au moment ou elle en avait le plus besoin. C'est ainsi que naquit le royaume de Veli nommé ainsi en hommage à ses origines et portée par l'amour des villageois qui la proclamèrent reine, ce qui fut autorisé par l’Empereur.
Voici son histoire telle que Nakshidil la connaissait de par ses grands-parents. Mais, voilà qu’elle venait de retrouver l’Amazone à laquelle elle devait son statut de véritable guerrière, celle qui lui avait appris toutes les ficelles du combat. Cette femme était surnommée « Panthère » et avait été une redoutable guerrière. Avait car lorsque la jeune femme l’avait retrouvée dans une grotte, elle était blessée à mort. Elle gisait au coté de sa plus fidèle compagne, une grande panthère noire. Elle était heureuse de la retrouver mais cela dura un bref moment, un trop bref moment. Car Panthère, la voyant pénétrer dans son refuge lui murmura , alors que sa disciple se penchait sur elle :
-Ma douce enfant, c’est une joie pour moi de te revoir avant de mourir. Cette annonce brisa la jeune reine mais l’Amazone continua :
-Je ne peux accepter de partir sans t’avouer la vérité. Ce passé que tu croyais être le tient n’est pas celui que tu crois. On t’as menti, je suis désolée j’aurais du te le dire plus tôt mais on me l’avait interdit. Tu es bien et tu seras toujours une semi-elfe car on ne peut nier ce que l’on voit.
En disant cela, elle avait écartée les longs cheveux bruns de Nakshidil découvrant de petites oreilles fines et pointues.
-Mais, continua-t-elle, ta mère n’a jamais été cette Cibelle. Ta mère était une Amazone, une véritable Amazone de qui tu tiens ton statut que j’ai toujours affirmer et tes capacités de guerrière.
Nakshidil était en larmes, ces révélations lui brisaient le cœur :
-Mais, alors, ma mère…
-Ta mère, la coupa la mourante, était ma sœur, cette farouche amazone qui faisait chavirer le cœur des hommes par sa beauté sauvage jusqu’à ce qu’elle tombe amoureuse d’un elfe. Elle avait cette même longue chevelure indomptable que tu possèdes, ces beaux yeux bleus sauvages, cette bouche charnue, pulpeuse avec ses petites canines de croqueuses d’hommes. Ce physique si avantageux de femme fatale mais que tu possèdes embelli par du sang d’elfe.
Elle s’arrêta essuya les larmes de celle qui était sa nièce.
-Ta mère s’appelait, enfin on l’appelait Lionne. Elle est morte empoisonnée par sa meilleure amie, cette Cibelle, une elfe qui ne supportait plus de la savoir plus belle, plus forte, plus intelligente qu’elle. Et la goutte d’eau qui fit déborder le vase fut l’amour qui lia ta mère et ton père car elle aimait en secret cet homme. Tes origines ne sont que mensonges, Seliea et Lebel qui t’ont élevés ne sont rien d’autres que la propre mère de Cibelle et son amant dont le véritable nom est Arthur.
-Mais, pourquoi as-tu eu le droit de m’élever en Amazone ?
-Je n’ai pas eu le droit, je l’ai pris. Je les ai menacé de te dire la vérité si ils ne me laissaient pas t’élever selon ton rang. Mais, ils ne savaient pas que c’était moi qui avait assassiné Cibelle. Le sang appelle le sang, on ne touche pas à une Amazone sans affronter les autres. Mais, je n’ai pu accomplir mon plan et t’emmener avec moi car il y avait trop de personnes innocentes prés de toi et je ne voulais pas les tuer.
Panthère eut brusquement une quinte de toux qui lui fit cracher du sang et elle ajouta avec peine :
-Ton père… ton père s’appelait Veli.. il est mort de tristesse en apprenant la mort de ta mère. Nakshidil, je t’ai donné tout ce que je possédais toi dont le nom veut dire « Empreinte du Cœur » et « la plus Belle des Belles ». C’est pourquoi, je suis partie après la mort de tes soi-disant grands-parents car c’est moi qui ai donné l’ordre de les tuer et je ne voulais pas te voir souffrir…
Une autre quinte la coupa mais elle continua :
-Je te confie le commandement des Amazones que ta mère a dirigé avant moi… considère les comme ta seule et unique famille. Tu peux faire confiance à Selim que tu as pris comme écuyer, il n’est autre que ton cousin de par la sœur de ton père. C’est pourquoi je te l’ai envoyé pour qu’il puisse te conseiller. Nakshidil pardonne lui de t’avoir caché la vérité, je…
-Il est tout pardonné, ma tante, murmura Nakshidil dont le visage était ravagé par les larmes.
-Et pardonne-moi, de …
-Je te pardonne, ma tante, la recoupa la semi-elfe.
Panthère lui serra la main, sourit et lui dit :
-Je peux donc mourir en paix.
Et elle s’écroula morte, sa panthère noire posa sa tête sur son ventre, ferma les yeux et accompagna la guerrière dans la mort. Nakshidil se releva et hurla son désespoir, sa tristesse. Elle sortie de la grotte et enfourcha Mystère Noir l’étalon noir que l’état de son ami rendait nerveux. Il se cabra et s’élança au galop à travers les montagnes du Royaume de Veli, du royaume qui portait le nom du père de son amie et maîtresse. Sa queue et sa crinière claquaient au vent accompagnant le martèlement de ses sabots qui résonnaient dans la montagne. Lorsque le cheval et sa cavalière revinrent au château un attroupement se fit car le peuple n’avait jamais vu sa reine et son fier étalon dans un pareil état. Mystère Noir marchait tête basse, il était essoufflé et ruisselait d’écume, sa démarche hésitante montrait son extrême fatigue. Nakshidil quand à elle avait sa tunique en lambeau ainsi que son habituelle longue cape noire dont il ne restait plus que le tour de cou et l’attache. Son visage et tout son corps étaient griffés, ensanglantés. Combien de temps l’Amazone et son étalon avait galopé à un rythme effréné dans les montagnes sans prendre garde aux branches des arbres se trouvant sur leur passage. Nul ne pouvait le dire. Le silence qu’avait provoqué cette apparition fut brisé par l’arrivée de Selim, l’écuyer et conseiller de Nakshidil. Il attrapa la jeune femme et la porta dans sa chambre alors que le palefrenier de Mystère Noir saisissait ce dernier et l’emmenait à l’écurie où il entra sans provoquer son habituel tapage. Le peuple resta devant les portes de la maison jusqu’à se que Selim apparaisse et leur assure que leur reine se remettait et guérirait vite. Alors, l’armée et les paysans rentrèrent chez eux en chantant l’amour qu’il portaient à leur royale bien-aimée. Et personne ne vit Selim et quelques hommes partirent dans la montagne pour enterrer Panthère et sa fidèle amie. Depuis ce jour, tout le monde pu observer le changement de la douce Nakshidil. Elle qui était calme, douce comme un agneau, fragile, devint du jour au lendemain malgré ses 19 printemps, une farouche guerrière, sauvage, colérique que seul son peuple, Selim et ses compagnes Amazones pouvaient encore amadouer. Elle s’était fermée au monde extérieur. Elle vivait pour son peuple et ses Amazones, rien d’autre ne l’intéressait. Les hommes, elle jouait avec, excitant leur désir par sa beauté et son charme de sauvageonne. Elle ne s’habillait que d’une tunique faite de voiles noirs transparent et ne cachait que la plus intime partie de son corps, elle maintenait sa lourde et indomptable chevelure avec un lourd diadème en argent gravé de runes. Elle portait de fines bottines elfique qui laissaient apparaître sur sa cheville droite un tatouage représentant un lion. A ces poignets et sa cheville gauche s’entrechoquaient de fins bracelets d’argent. A sa taille étincelait une ceinture en maillons de mithril à laquelle elle suspendait Lionne et Panthère ses deux dagues elfiques gravées de runes et incrustées de saphirs. Ainsi, pouvait-on maintenant croiser la sauvage et indomptable Nakshidil Reine de Veli et fière Amazone.
Dernière édition par le Dim 19 Fév - 19:44, édité 1 fois | |
| | | Nakshidil
Nombre de messages : 326 Age : 39 Royaume : Veli Date d'inscription : 15/02/2006
| Sujet: Pensées..., Du parchemin, de l'encre, une plume... Dim 19 Fév - 19:42 | |
| Pensées...
Du parchemin, de l’encre, une plume… le droit d’écrire, le seul droit qu’il me soit octroyé dans ce cachot aux épais murs que seules une paillasse, une table et une chaise mitées semblant égayer. La lourde porte de bois aux armatures d’acier est l’unique ouverture qu’il me soit offerte même si elle reste hermétiquement close, ne laissant entendre le grincement sinistre qui annonce son ouverture que pour laisser le passage à mon geôlier. Ce n’est point pour vérifier que l’oiseau se soit échapper car même une minuscule souris ne pourrait tromper l’énorme grizzli à l’épaisse fourrure grise parcourue de multiples cicatrices. Il m’apporte mes repas qui je dois dire sont plutôt consistant ce qui tranche avec la sévérité de ma prison. Il ne m’accorde jamais un regard ni même un grognement. Les jours s’écoulent sans que je puisse m’en rendre compte étant donné que la solitude est ma compagne depuis de nombreuses années, nombreux siècles même. J’en ai d’ailleurs oublié mon nom et perdu l’usage de la parole. Les hommes me nomment l’Ermite, les elfes, l’Éternel, tout comme la grande montagne l’Éternelle qui m’abrite, m’abritait… Les Sylvaniens disent que je suis de la race des anciens elfes, le père des elfes des montagnes. Ils disent aussi que je suis mort mais que la Mort m’a laissé revenir, pourtant je n’en ai nul souvenir… Je ne sais rien de moi, je n’ai de plus qu’une vague image de moi, découverte en me penchant sur l’eau calme d’un étang ou en voyant mon reflet dans une glace à l’extrême pureté. Je peux donc seulement vous dire que mes cheveux, très longs ont la couleur de la neige éternelle, ma peau est d’un blanc laiteux, mes vêtements, ma cape usés sont taillés dans une laine grossière de moutons sauvages. Mais, ce qui me marque toujours le plus… mes yeux d’un noir profond pareil à l’oubli, un noir abyssal. Ils font peur aux gens car grande est la profondeur de mon regard. Mes yeux me différencient tout autant qu’ils me rendent supérieur… Mais, assez parlé de moi, oui je me suis assez parlé de moi… Et non, rassurez-vous je ne suis point fou à me parler à moi-même, qui sait, un jour peut-être quelqu’un me lira… Bon, j’ai déjà décrit le monde qui m’entoure, grand mot que le monde, je devrai plutôt dire l’infime espace dans lequel je suis confiné. Pourtant, malgré l’épaisseur des murs, dehors la tempête fait rage avec tellement de puissance que j’entends tonner l’orage et la bougie qui m’éclaire vacille sous la force de la pression. Je peux aussi affirmer que je suis le seul à être retenu entre ses murs. Car je me trouve dans l’imposante forteresse taillée dans la roche de la montagne Éternité, que l’on nomme aussi l’Éternelle car de mémoire d’être vivant, elle s’est toujours élevée fière et arrogante au dessus des flots de la mer Tourmente. Tourmente, un grand nom pour une si petite mer, mais il va sans dire que ce nom elle le mérite la capricieuse. Elle est telle une enfant trop gâtée qui quand tout va bien est lisse comme un miroir et laisse le soleil inonder la petite île Veli mais comme le savent tous les marins, de même que tous les habitants, elle peut soudain être contrariée et se déchaîner. Elle est alors couverte par un ciel noir, zébré d’éclair lumineux et terrifiant, le bruit des flots en colère dont la couleur bleu est devenue grise et blanche est même couvert par l’intensité des grondements du feu du ciel. Certains disent qu’elle est liée à la reine Nakshidil, la semi-elfe Amazone qui règne sur l‘île. Car cette femme mystérieuse et insondable possède le même caractère lunatique que la mer qui entoure son domaine. Ne l’ayant jamais rencontré je ne peux affirmer ces dires mais je dois avouer que nous peuple de cette petite île nous cultivons avec amour nos différences et notre mystère. Nous sommes bien peu nombreux et cela fait notre force car nous n’accordons que difficilement notre confiance. Voilà donc que je me met à dire « nous », moi le solitaire, il semblerait que le patriotisme soit ancrée au fond de chaque Vélinien. On dirait que ma chandelle faiblit… bientôt je n’y verrai plus grand-chose puis plus rien. Il me faut donc te laisser cher parchemin, chère encre et toi aussi douce plume… Tiens donc, mais de quel oiseau as-tu été arrachée ou peut-être quel oiseau t’as perdue? Je pencherai bien pour une colombe des montagnes. Quel divin oiseau que voilà, sa beauté et sa taille sont mille fois supérieures à celle d’une simple colombe. Je te remercie donc bel oiseau natif de l’Éternelle… Allons donc petite bougie tu vacilles? Moi mes yeux se ferment, allons nous reposer… | |
| | | Nakshidil
Nombre de messages : 326 Age : 39 Royaume : Veli Date d'inscription : 15/02/2006
| Sujet: Re: [RP] De Veli à Raemas...de Nakshidil à Isebrilia... Dim 19 Fév - 19:43 | |
| Rumeur
*Selon la rumeur qui se promènerait dans les rangs des fonctionnaires au service du Ô combien Vénérable Empereur, le Royaume de Raemas né en Novembre de l’an 51 serait gouverné par celle qui il y a des années de cela était à la tête de l’île de Veli, la semi-elfe Amazone Nakshidil. Cette dernière avait mystérieusement disparue en compagnie de ses guerrières Amazones il y a bien longtemps et était donc considérée comme morte. Son retour ne semble pourtant point être ce qui fait le plus danser les langues futiles des commères mais plutôt celle qui porte le nom d’Isebrilia et que l’on dit être sa fille. La grande question à se poser si cela est bien vrai est donc:« Mais qui peut bien être son père? » | |
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| Sujet: Re: [RP] De Veli à Raemas...de Nakshidil à Isebrilia... | |
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