Dans la cité lumineuse d'Aëlithius,
Goanag alla rendre visite au protéger d'Athanase dans son atelier.
Fetan était un jeune mage et découvreur attiré par toutes les inventions que sont imagination pouvait lui offrir.
Malheureusement, son esprit lui faisait parfois oublier la notion des choses et parfois du temps.
Il n'était pas toujours la bonne personne chez qui il fallait confier des messages important.
Son atelier en pagaille en était une preuve évidente.
- Dis donc petit, tu n'aurais pas vu ce palefrenier d'Athanase? ça fait un moment que je ne l'ai pas vu. demanda Goanag avec sa tendresse habituelle.
Il s'assit sur un tabouret qui traînait et s'adossa contre un mur.
Il a nommé son larbin attitré pour régir en son absence, mais personne ne sait pourquoi.
Tout en continuant ses expériences Fetan lui répondit :
- Il est venu, il y a à peu près 12 jours. Nous avons discuté et m'a parlé d'un voyage,
qu'il s'absentait pour quelque temps. Je me suis dit que c'était un voyage habituel.
Il m'a dit qu'il me laissait...
Un long frisson remonta le long de sa colonne vétébrale.
Il savait que Goanag n'était pas homme à être patient ou des plus tolérant avec les erreures des autres.
Il se retourna comme un pantin mal maîtrisé, ses pas étaient très crispés comme un bébé qui essaie ses premiers pas.
Il lui fit un sourire gêné… Un petit rire nerveux s'en échappa.
- Je suppose que ce crétin t'a laissé un message ou une lettre! Finit le guerrier, les bras croisés et la mine agassée. Il s'était levé de toute sa hauteur et même s'il était à peine plus grand qu'une taille d'homme, sa carrure imposait un charisme intimidant.
Il remarqua alors une lettre sur une étagère signé à son intension.
Il l'ouvrit sans retenu et avant de partir, il offrit une petite tape sur l'épaule du jeune inventeur, qui le fit sauter d'un pas sur le côté. Et d'un sourir qui lui est propre, il lui dit :
- Ne t'en fait pas, tu n'y es pour rien ! C'est cet idiot d'Athanase, benet qu'il est !
Je reviendrai pour voir ce que tu as fait ces derniers temps. A bientôt!
Même s'il savait que Goanag était un homme rustre et très exigeant avec les autres, Fetan était toujours étonné de cette différence à son égard. Il avait beau se dire qu'il était l'un des enfants que lui, Aëngius, et maître Athanase avait reccueillit, il était toujours déroutant de voir ce changement d'humeur à son egard.
Il le regarda partir les yeux ronds mais un sourire content de sa marque d'attention.
Il se remit alors aussitôt dans ce qu'il faisait comme si la scène avait été lointaine.
Goanag marcha doucement mais d'un pas assuré dans les couloirs du château ne souciant aucunement des passants qui le croisaient.
Il sortie dans la cour et s'assie sur un rocher qui avait été consciement laissé.
Il commença enfin sa lecture :
"Cher Goanag,
Je vois que tu es allé voir Fetan comme je l'imaginai.
J'ai préféré me laisser un peu de temps pour partir, si je l'avais fait, tu m'aurais encore tenu la jambe pour que l'on se batte encore une fois.
Je n'en ai pas le temps pour l'instant, mais je te collerai la raclée que tu mérites quand je reviendrai.
D'ici là fais attention à notre cité et à notre peuple, si tu en es capable.
Je verrai dans quel état tu auras mis nos terres quand je serai de retour.
Sur ce, petit loufiat,
Fait attention et à bientôt!
Athanase
P.S : je voudrais que tu offres cette lettre à Kerhiad, le chef des "Loups de Keliath".
La lettre brûla dans la main du guerrier qui laissa échapper un "félon!" avec un sourire en coin.
Il se leva et en descendant de son siège disproportionné, il continua :
- Si tu crois que je suis ton laquais, tu te fourres le doigt ou je pense crétin!
Il alla chercher sa monture féline et s'en alla vers le village de Lupus.
Après quelques jours de courses, il arriva enfin au village.
Il posa pied à terre et continua son avancé dans le hameau. Son immense haret marchait à ses côtés.
Les villageois savait bien qui était cet individu.
Mais sa stature restait troublante.
Il sourit aux filles moins farouche et continua son chemin entre les bâtisses.
Il s'arrêta et huma l'air, il suivit alors l'odeur du chef lycaon et arriva jusqu'à lui.
- Salut!
Athanase a laissé ça pour toi et je suppose pour expliquer son départ…
Bon! Si tu as des questions, je vais aller piquer un somme dans sa piaule!
Et il s'en alla sans demander son reste dans la maison d'accueil de Karon.