Une nouvelle lune ?

J'en connais un qui est toujours présent pour cela. Qu'une nouvelle lune (en plein jour) traverse son chemin et le regard - qui a dit lubrique ? - du prince aux cheveux bleus déviera irrésistiblement vers la nouvelle croupe aux reflets argentés sur fond de douceur de miel. Ah! Qu'il est doux ce contact comme toujours, du séant d'une dame qui se laisse explorer le derrière. Le derrière ? Que dis-je ! La face cachée de l'astre nocturne, voilé par la pudeur du jour mais découvert aux plus hardis la nuit, sous la chaleur moite des couvertures du nid douillet de la demoiselle, mais.... Ah! oh! ouch! aïe aïe aïe... me voici qui recommence... Je suis incorrigible ! Laissons de côté mes imaginatifs élans poétiques et revenons plutôt à notre cher ami, revenu d'entre les oubliés pour faire montre de sa superbe qu'il n'a évidemment guère perdue durant ces mois, ces années, ces siècles d'exil. Le voici le voilà, sans plus tarder... Parsifal !

- Holá amigos ! O que estão falando de bom aí ?
- en royaumesque, seigneur... en royaumesque ! Ces braves gens n'ayant jamais voyagé plus loin que la pointe de leur île ne connaissent certainement pas la langue des Cariocas... s'esquinta un jeune page, tirant sur la tunique de son prince pour attirer en vain son attention. Car lui aussi était tout à la contemplation de la "nouvelle lune", héhéhé...
- Ah, euh... oui. Damoiseaux, damoiselles ! Mes amis. Je requiers votre attention quelques instants, et oui ! Je suis revenu ! Réjouissez-vous, l'humeur morose, ennuyeuse et glauque de votre taverne va être balayée par les milles histoires que j'ai désormais à vous conter !

Quant à toi, sers-donc moi à boire, à manger... et fais monter de la charmante compagnie dans une chambre que tu mettras à ma disposition, aubergiste !