La fin du pacte de l'aube et du sceau de l'équité

je suis désolé, mais je suis trop vieux...mes os craquent, mon bras est devenu bien trop faible pour tenir une épée et porter un étendard...
ma vie se résume maintenant à commander mon général, lire des grimoires usées et narrer mes histoires aux jeunes gens de ma citadelle.

Je n'ose point sortir de chez moi car le vent frais de mes contrées assèchent mes os, mes muscles sont raides et rabougris.
Je me meurs mes seigneurs, peu de moi survis en ces lieux, mon âme se sent partir, et déjà mon corps ne fait plus ce que je veux de lui.
C'est avec grand peine que je vous écrit ces lignes, je crains que ce ne soit les dernières, je lutterai jusqu'à la fin, et ma mort sera digne.

Je n'ai point été un compagnon exemplaire ces derniers temps, il me fallait résoudre mes dernières tâches de fin de vie, savoir ce qui va se passer une fois que je ne serais plus est une inquiétude normale, mais je sais que je retourne à la terre, la nature reprend ces droits.

Dame Excalydra, soyez forte, l'empire à besoin de vous à sa tête pour survivre, vous êtes de loin un soleil radieux et bienveillant pour cette île.
Père Karon, merci pour ce que vous avez fait, j'espère que vous veillerez bien sur dame Excalydra.
Beaux-pères kelan et toki, je ne vous ai point connus comme je l'aurai voulu, mon grand âge ne me permet plus de venir faire le cabri au cours de fêtes pour jouvencelles.

Ma vie fut longue, mais bien courte par rapport à la longue vie sylvanienne ou eskannite, mon père, un humain respectable ne m'a point donné une longévitude à toute épreuve.
je me sens partir mais votre compagnie me donne de la force.

Peut-être est-ce la dernière missive que mes mains glacées, et constrit sur cette plumes, puissent rédiger avec difficultés, mes esprits s'en vont avec ma force...

Un jour de plus passe et ma santé ne s'en améliore point. Mes os me font souffrir à mourir, je n'arrive plus à dormir que quelque heures à présent, mon vieux corps fatigué n'est plus qu'un amas de chaire qui se mouvois spasmodiquement et contre ma volonté.
Je reste assis dans ma chambre, je ne puis plus rien faire d'autre, j'écris, je relatte ma misérable vie, et je reponds le plus prestement possible à mes dernières missives envoyées par mes compagnons si cher.

Je tiens à vous faire profiter de ma présence le si peu de temps qu'il me reste, ne soyez point triste je m'en vais certes, mais mon corps ira se reposer dans les terres de mon royaume, mon âme elle ira au ciel et veillera sur les enfants de mon peuple.

Père, je resterai parmis vous jusqu'à mon dernier souffle, je commanderai à mon général d'envoyer une missive particulière concernant l'intégration des loups, mais je ne sais pas si mon état me permettra d'en profiter.

Mon état se dégrade de jours en jours, hier n'est point ce qu'est aujourd'hui, ma mémoire fébrile m'oblige à coucher ma vie sur mes parchemins jauni par le temps. Je tiens à ce que l'histoire garde en mémoire mon nom et le si peu de chose que j'ai fait sur cette pauvre île.
Je meurs heureux, la régente est enfin une dame qui convient à cette place, et mes parents sont des gens remarcable.

Mon âme s'échappe, ma pensée vacille et mes doigts ne bougent que très peu...Je voudrais rester plus avec vous, je dois régler, maintenant que le soleil est haut pour réchauffer mon corps rabougri, mes affaires de succession, je tiens à remettre mon royaume entre de bonne mains.
J'espère à plus tard, si le temps me le permet.

Mon esprit vacille, il m'est de plus en plus dur de répondre avec des phrases cohérentes, il me faut m'y reprendre à trop de fois...quelle misère que le grand âge.

Je me sens bien trop las pour prendre la route vers le quartier de notre communauté, mais pour vous je vais dépêcher un messager pour conserver une trace de ma fin et répondre à votre requête.


Vous me voyez désolé de ne point me déplacer, mais mon humble personne a de plus en plus de mal à se lever. Je pense aller me reposer ce tantôt, qui sait peut-être y trouverais-je la tranquilité.

Si les dieux me le permettaient ma vie ne s'arretrait point, ou alors quand le soleil ne pointera plus à l'horizon les claires matins d'hiver.
La vie précède la mort qui précède une nouvelle vie, le monde coninuera sa course folle, point de souvenir ne retiendront les hommes, un seigneur meurt, un autre le remplace...

Je n'ai point d'autre choix que de m'en aller, de retourner à cette terre que j'ai chérie et protéger de toute mon existence, le temps est doux pour la saison, vous ne trouvez pas !? Tant mieux, il sera plus simple à m'enfouir sous un amas de terre loin de tous.
Les cieux clément ont l'air de vouloir m'accorder une journée de plus, une journée de souffrance à lutter contre les méfaits de l'âge...
Je ne sais quand ma vie s'éteindra, je pense en avoir pour peu de temps, malheureusement, j'espère passer ce temps en votre compagnie.


Réré de Rémini, ex-chef midgard et du pacte de l'aube et du sceau de l'équité, aspirant à la liberté de tous et à l'honneur.

Longue vie à la régente.

Mon cher Réré,

C'est avec grande émotion que j'accompagne tes derniers jours.
Je regrette de ne point être ton père de sang.
Mon immortalité aurait pû te préserver des tourments du temps.
Néanmoins, tu resteras à jamais en moi et vivra pour l'éternité.
Ton histoire sera conté pour les enfants de tes enfants.

Tu es mon fils quoi qu'il soit.
Je resterai à ton chevet et t'accompagnerai vers la lumière.

Si tu trouves un moyen de renaître de tes cendres, penses à nous du haut des cieux.

Mon très cher fils...