Comptoire de la salle de réception

Célébrindal, courtoisement invitée par le seigneur Kelan, s'avanca dans la salle de réception. Etrangement, elle n'y trouvait personne... La salle était accueillante, des fauteuils tendaient leurs bras aux nouveaux arrivants.

Célébrindal choisit celui près de la fenêtre et s'y installa confortablement. Elle attendit patiemment qu'un hôte passa la porte.

Elle avait tout le temps de vérifier sa tenue, réajusta sa tunique et passa sa main dans ses longs cheveux blonds afin que sa coiffure soit irréprochable !

Elle voulait être digne de l'étendard qu'elle représentait, celui des Guerriers Oubliés.

Dame Sorsha claqua la porte de la salle interne du temple de l'Aube.

-"Damné Muramasa il ne perds rien pour attendre"

Passant en hate devant la salle de reception elle s'arreta net, ayant entreappercu quelque chose. Tournant la tête elle n'en cru pas ses yeux.
Un (ou plutot une) invitée en ces lieux, voila qui etait plutot inhabituel en ces temps troublés.

-Soyez la Bienvenue parmis nous ma dame. Je suis Sorsha Rioxa, Matriarche de cette societé.

Ravie de voir enfin quelqu'un en ce lieu, Celebrindal se leva à l'approche de cette Dame. Elle la salua avec un sourire avenant et par politesse se présenta à son tour :

- je suis enchantée de faire votre connaissance Dame Sorsha Rioxa, je suis Célébrindal, Guerrière Oubliée. Je règne sur le royaume de Calacirya.
Mais vous me semblez pressée, affairée! Je ne voudrai pas vous retarder par une conversation de salon. Je pourrai revenir à un autre moment ...

Attendant la réaction de cette noble matriarche, Célébrindal s'apprêtait déjà à se diriger vers la sortie.

« La vie n’est pas souvent l’image de ce qu’on désir » Voila une leçon que Kilvan de Hapès n’est pas prêt d’oublier… Après deux années d’aventures en Ekarys, il retrouve son royaume brisé. En effet, jadis les puissants archimages hapiens bénis par le Grand Dragon de Bataille ont perdu une grande partie de leurs puissances. Le pays corrompu libera la malédiction gobeline du fameux sort de civilisation.
Aujourd’hui, conscient de ses responsabilités, il décida de rejoindre ses vieux amis d’Elianor dans une nouvelle aventure, l’aventure du Pacte de l’aube et du sceau d’équité.

D’un grand geste, l’humain de l’Ouest salua les seigneurs présents et rajouta : « Pour ce qui me reconnaîtrons, je suis Kilvan de Hapès, le maître lame du Consortium, cela n’a pas changé ! Il afficha son fameux sourire en coin qui brisa el cœur de plus d’une damoiselle. Hum … Ou sont donc les amusements ? Pas de musiques ? Pas de danseuses ? La guilde aurait-elle oublié les valeurs même de la réception d’un hôte ?

Ah lalala...»

Une silhouette que personne n'avait jamais vue au temple apparut à l'entrée. Enveloppé d’une longue cape brune, il était impossible de deviner ses traits. Le personnage chercha un peu son chemin. Son corps était trop grand pour être celui d’un nain mais pas assez pour être celui d’un humain, trop large pour un gnome, bref indéfinissable… La créature se dirigea vers la salle de réception.

Il entra et retira son capuchon révélant ainsi ses traits. Ses traits démontraient sa puissance mais étaient marqués par une certaine incertitude. Lorsqu’il marchait de multiples cliquetis se faisait entendre, il portait très certainement une cotte de maille.

Soudain un frisson le prit, avec précipitation il plongea la main dans sa sacoche et se retournant, il but quelque chose a l’abri des regards. Lorsqu’il se redressa, il paraissait avoir gagné de l’assurance, se dirigeant vers une table il regarda toutes les personnes présentes, leur adressant à chacune un signe de tête. IL prononça quelques mots dans un murmure

« Bonjour mes seigneurs… »

Il quitta son manteau qu’il posa sur le bord de la table, ainsi que son arc et un carquois. Il déposa au sol une hache à la lame démesurée et gardant sa sacoche à son côté, il s’assit. Le silence dans la salle était pesant depuis son entrée, il le rompit en s’adressant au tavernier d’une voix marquant sa profonde lassitude.

« Auriez vous quelques subsistances ? Je me nourrirais bien d’un plat chaut, n’importe lequel, et d’une bière dans la plus grande chope que vous avez… »

Puis il attendit sa commande en position de veille, la tête dans les mains.

Une odeur connue pour un hapien… Kilvan sortit instantanément de ses rêveries, se retourna d’un mouvement rapide et gracieux, digne d’un elfe de la nuit et cria d’une voix fascinée : « Par le Grand Dragon de Bataille ! » Sans plus attendre, il se dirigea vers cette nouvelle personne à l’allure austère, ne faisant guère attention à l’écho de son énorme hache touchant, ou plutôt percutant le sol. Il accéléra sa course, manquant trébucher sur sa propre cape, signe d’excitation.
Après un regard franc, il engagea la conversation d’un ton joyeux :

« Soif ai-je cru entendre ? Vous tombez bien, Aubergiste, deux breuvages hapiens sur la note de Rioxa la généreuse! Le maître lame continua. Discrètement, évidemment cher camarade, vous venez de tourner le dos à nous seigneurs pour avaler, en solitaire, une boisson à l’odeur si délicieuse. Jadis, j’ai convoyé des fûts entiers de ce breuvage d’un coin d’Ekarys à l’autre, mais je n’y ai jamais encore goûté ! Qu’est-ce donc mon ami ? »

L’aubergiste arriva avec ses chopines pleines et les tendît vers les étrangers. Il avait l’air sceptique quand à la teneur en alcool de cette boisson, assurément interdit dans un bon nombre de taverne en Ekarys.

Le prince d’Hapès se massa le cou, le voyage fut très long, mais ce breuvage lui recalerai l’estomac et le reste du corps avec, si tenté d’un soupçon de résistance naturel. « Mais suis-je bête ? J’oubliais la politesse même ! Je suis Kilvan de Hapès, pardonnez ma précipitation mais vous êtes l’image de ma nostalgie ! Il afficha un petit sourire, frotta l’épaule gauche de son armure et révélant ainsi une image d’un phoenix en pleine charge, la deuxième divinité du Consortium. Quel est votre nom mon ami ? Vous me rappelez vaguement des amis nains des collines, plus grands que leurs cousins, mais je n’en suis pas… totalement sur. »

Son estomac gazouilla, lui reprochant encore l’absence d’un repas complet, préférant les femmes à la nourriture. L’humain de l’Ouest resserra son emprise sur sa choppe, en avala une gorgé et examina le nain, qui paraissait peu bavard.

Dans l'ambiance de beuverie qui commencait a s'installer en ce lieu d'acceuil, personne n'avait prété attention a la venue d'un seigneur qui encapé derrière une longue etoffe scruttait le lieu avec attention.

De son regard percant, il plongea ses yeux dans ceux de l'hapien. Parmis les nombreuses têtes ici présentes, peu lui semblaient familières. Pourtant, a la vue de ce dernier, un sourrir se detacha de son visage pourtant couverts d'une longue chevelure blonde et d'une barbe qui semblait ne pas avoir été taillée depuis longtemps.

-Y'a t'il un coin de table pour acceuillir un ancien confrère sir Kilvan? Voila bien un moment que je n'ai pu gouter a la saveure d'un bon breuvage.

Toujours plonger dans son monologue avec son nouveau camarade, un nain très peu bavard qui visiblement n’entendait pas le brouhaha infâme de cette salle de réception, aussi appelé taverne dans un langage moins soutenu, Kilvan de Hapès fût soudain… perturbé. Peu de chose de chose était capable de chambouler l’esprit d’un mâle hapien en quête d’aventure. Cette nouvelle personne, à sa voix régulière inspiré le pouvoir et la discipline, mais aussi une réelle force, Flad, l’ancien dirigeant de la Confrérie de la Lune d’Argent pourtant mort, était de retour ?
Détournant son attention un instant du nain, il se retourna et s’élança dans les bras de Flad qui l’avait perturbé en le fixant. Kilvan, heureux, l’étreignit comme il se doit, puis, suivit d’un frisson dans le dos il recula de quelques pas… « Non, pas Flad… ». Un aura différent, plus fin, rempli de sous entendu, certaines subtilités aux allures funestes entouré cet être. Après un cours instant, il regagna son calme et prit une voix plus convenable face à une telle situation et rajouta : « Mon héritage me poursuivra toujours, décidément, le Consortium des Tén… Il n’acheva pas sa phrase. Reprenant son air jovial, il invita cette nouvelle personne à s’asseoir au bar puis hurla à l’égard du tavernier : ENCORE UNE !!!! »

Il ironisa : « Même votre venue n’engage pas la conversation de notre ami ? Il flanqua une tape amicale au nain, manquant se fouler le poignet. En tout cas vous être très solide ! »

Devant cet elan d'affection, l'homme eut un peu de mal de savoir quelle etiquette respecter. Même s'il le connaissait, il ne l'avait jamais rencontré.
Il se laissa enserrer avant de se rendre compte que le Hapien devait l'avoir confondu avec un autre.... toujours le même...celui qui lui avait volé sa vie... ses amis...

L'homme degraffa son etoffe laissant apparaitre une somptueuse armure aux couleurs du royaume d'Elianor. Mais ce qui était marquant était surtout le blason de la confrèrie de la lune d'argent qui y était aposé.

Acceptant l'invitation, il se dirigea vers la table ou il s'assit pres du seigneur Hapien.

-Sir Kilvan, votre reputation n'est pas usurpée a ce que je peux voir. Votre jovialité n'a d'egal que votre capacité a animer n'importe quel lieu.
Je suis heureux de vous rencontrer , car a franc parler, il n'y a point beaucoup de têtes qui me sont connues en ce lieu.

A chaque bouchée que Thror prenait, il semblait regagné de la force et il se redressait telle les jeunes pouces qui le matin s'ouvrent à nouveau et montrent leurs pétales au soleil. Il nettoya consciencieusement son assiette et lorsqu’il ne restait plus une miette, il se redressa son visage resplendissait la santé et la jeunesse. Il but une gorgée de bière à en faire pâlir un ours puis il illumina son visage d'un grand sourire et se tourna vers tous les seigneurs et dames présents. Alors enfin d'une voix claire il prit la parole, ses paroles entrecoupées de grandes gorgées.

"Mon assiette est vide, ma chope à moitié, il me fallait bien ça pour me remettre, je viens de traverser des épreuves que vous ne pouvez imaginer, cela fait plusieurs semaines que je n'avais pas mangé et je n'avais point avalé une goutte d'alcool depuis des années, ce qui est entre nous une honte pour un nain, je vous demande donc d'excuser mon silence"

Il but.

"J'ai but et mangé jusqu'a présent pour renaître. Je vous propose donc à partir de maintenant de boire pour le plaisir de rentre en rampant, Tavernier à boire pour tout le monde ! Et à la votre !"

Ils attendirent patiemment leur commandes et le nain reprit la parole.

"Mon histoire est longue et fatigante à raconter et je ne me sens la force ce soir que de boire et de chanter. Mais je suis prêt à vous dire que je suis Thror de Durinbel, nouveau membre de votre bienheureuse guilde, que je n'ai aucun endroit pour dormir ce soir et que mon royaumes est vieux et je le suis moi aussi même si je ne le parais pas ."

Thror fatigué d'avoir si longtemps parlé, cherchât dans les poches de son manteau et en sorti une longue pipe, de l’herbe. Il mit l’herbe et claqua des doigts au-dessus de la pipe, qui s’alluma aussitôt. Cette dernière fit bientôt le tour de la table.

"Mais et vous mes seigneurs qui êtes vous ?"

Une chose venait troubler la discussion du jeune hapien et de son ami jadis très connu, une chose surprenante, voir magnifique, inimaginable. Le nain venait de parler, et plus d’un mot, une série de phrases suivies, ponctuées et avec un sens spirituel très profond pour qui pouvez voir les éléphants du sud ainsi les légendes d’Ekarys étaient vraies : Nain qui ne boit pas, nain qui ne parle pas, comme on entend souvent dans les allées d’Ekarystadt.Avant de se concentrer sur son ami le nain, Kilvan de Hapès rajouta à son autre ami : « Ma réputation ? Laissez là ou elle se trouve pour le moment et venez embêter le nan avec moi. Il afficha un sourire de carnassier. Aller venez, vous dis-je.»

Sentant une odeur familière, celle de la pipe à herbe, il renifla profondément, manquant boucher à vie ses bronches. « Qui je suis ? Kilvan de Hapès, jeune impétueux à la recherche d’aventure et de contes à raconter lorsque je déciderais de partir en … Retraite. Ne me dites pas que vous n’avez jamais entendu parler de Hapès ? Les mines d’acier du Sombracier, Les caravanes de glaces d’Orphyla, le détroit du Givraë, et pis encore, les fameuses écuries de Gérudo ! C’est impossible ! Décidemment la jeune est décadente. Après son long psaume, le hapien rajouta : Ne vous en faites pas c’est normal ! Il rit aux éclats. Pour mon autre ami, laissez le se présenter lui-même, je ne vole jamais, ou presque, la vedette d’une personne importante. De plus mon brushing n’est pas au point aujourd’hui, voyez cette mèche rebelle, un véritable drame, je ne vous parle même pas de l’état de ma cape, un scandale ! »

Il continua sur sa lancée d’un air très efféminée, toujours d'actualité en Elianor puis arrêta son imitation ridicule, poursuivant de sa voix la plus sérieuse comme à l'habitude : « Mais qu’est-ce donc vous amène en cette très chère guilde ? »

L'homme venait de suivre le monologue Hapien avec plaisir et delectation. Voila une personne comme il les aimait..pleines de vie toujours le mot pour rire... Cela lui rappelait l'ancien temps...Celui ou il arpentait les tavernes d'Ekarystadt, dialoguant sans cesse avec les si belles Eithel'Fea et Kalhan Amnell... Le passé était une chose étonnant, il pouvait a la fois faire surgir d'intenses moments de nostalgies bienfaitrices, rechauffant le coeur dans les moemnts les plus sombres, et refroidir les ardeurs les plus brulantes en ressassant les souvenirs hantant la passé....

-Que de temps passé.... -Murmura celui qui semblait fort être un chevalier.
Je vois que mon impolitesse prend le dessus sur ma curiosité. Je me présente, Kelan Flyter, Chevalier de la Lune d'Argent.
A mon retour parmis vous le monde Ekaryssien semble avoir tant changé... où sont donc passés les sirs de la Lune d'Argent? Nul symbole n'etait presents dans le chateau de Thorval, et j'ai trouvé en lieu et place un étrange symbole representant une balance et un soleil levant....
Que s'est il donc passé en ma patrie?

La porte s'ouvrit laissant entrevoir deux silhouettes.
La première, un homme enveloppé dans sa cape, la capuche apposé sur sa tête.
Malgré sa cape, aux couleurs des herbes des forêts elfiques, on peut remarquer que son armure fut forgé dans les traditions celte.
Il se découvrit en rentrant dans la pièce.
L'homme possède de long cheveux bruns.
Ses traits sont ceux d'un félin ou d'un loup. Son bouc même est similaire à des crocs.
Cependant, il n'y a aucune animausité dans son attitude et son charisme appelle plus au respect qu'à la méfiance.
Sa cape mise sur ses épaulettes, laisse entrevoir son épée à tête de dragon.
Il fume du tabac enroulé dans plusieurs films de feuilles séchées.

Son compagnon, un homme-oiseau, apparenté très certainement aux dragons, le suis de près.
Son visage et son corps sont celui d'un homme, mais ses traits font fortement ressentir ses origines.
Sa stature est légèrement plus imposante qu'un homme fort, mais proportionnel à un homme svelte.
Sa cape et ses habits, d'un turquoise sombre mélangé aux traits argentés qui ornent ceux-ci, couvrent ses ailes sans les cacher outre mesure.
Repliées sur lui, ses ailes l'enveloppent comme une deuxième peau.

La concordance des deux hommes et la profonde entente qui existe dans leur façon de bouger ensemble suffisent à reconnaître une fraternité de longue date.

L'homme aux longs cheveux pris enfin la parole, d'une voix posée et audible aux gens qui veulent bien l'entendre :
"Bien le bonjour nobles guerriers.
Je me nomme Karon Athanase fils de Karon Tad Spederel, seigneur du royaume d'Aelithius.
Et voici mon égal Aëngius Desaël."

D'un geste repectueux, ils se penchent tous deux pour saluer l'assemblée.
Karon remarque la présence du seigneur Sorsha Rioxa et continue en s'adressant dans sa direction, puis, regardant dans les yeux de ceux qui l'écoute.

"Je suis fiert d'être parmi vous.
J'espère que vous verrez en moi et en mon compagnon de nobles guerriers, et que notre entente sera amicale ou tout au moins cordiale.
Mes respects mes seigneurs."

Son discours terminé, il se dirigea vers le comptoir.
Aengius alla s'assoier à une table.

"Un repas consistant et chaud pour mon ami et moi, je te prie.
Et deux bros de bière, également. Nous avons grand soif...!"

- Dans quoi voulez-vous boire, messire ? demanda le tavernier.

- Je suppose que vous n'avez pas plus gros que des chopes ?!
Ne vous en faites pas, on se contentera des bros, je vous remercie."

Il alla rejoindre son ami avec les deux bros.
La tige de tabac à la bouche; qui se ralluma d'une petite flamme.

Il posa les boissons, retira sa cape et la posa sur son fauteuil.
Il finit par s'assoier accompagné d'un soupir de soulagement.

"- à nous mon ami! Au royaume et à la guilde! dit-il.

- Puisse Harangue, nous mener vers notre but ! conclue Aëngius."

.Cela faisait maintenant un certain temps que Célébrindal était présente dans la salle de réception. Elle avait vu plusieurs personnes entrer et s'installer devant une boisson, tout en échangeant amicalement. Aucune de ces personnes ne lui était connue. Elle espérait entrer en contact avec de nouveaux guerriers, mais visiblement il n'y avait pas de place pour elle dans ce cercle d'amis.
Aussi, elle prit l'initiative de s'éclipser le plus discrètement possible afin de ne pas perturber l'ambiance régnante. Elle jeta sa cape sur ses épaules et se dirigea vers la porte

Voyant la jeune femme se diriger vers la porte aussi soudainement.
Karon se dirigea vers elle, en évitant de porter l’attention sur eux :

« Excusez mon impolitesse, mais j’ai l’impression que vous ne partez pas de votre gré…
Je me présente une nouvelle fois.
Je me nomme Karon Athanase et mon ami, Lefir Aëngius.

Ces seigneurs ont des mots à se dire nous pourrions attendre ensemble qu’ils aient finit pour les aborder un peu plus tard… !
Je m'en vais demander d'autres pintes, Voudriez-vous vous joindre à nous ?
Il va de soit qu'il s'agisse d'une demande sincère...!»

Karon Athanase conclut enfin avant de s'éloigner vers sa demande :

"Notre table vous est ouverte, n'y voyez aucune offence à ma proposition.
Je ne tiendrais aucune rigueure à ce que vous refusiez.
Cela ne tiens qu'à vous d'accepter."

A ces mots, il s'en alla querrir ce qu'il lui manquait.
Puis retourna s'assoier...

Célébrindal allait sortir de la salle lorsqu'elle fût interpelée par un Seigneur qui semblait enfin avoir remarqué sa présence. Surprise par cette invitation soudaine, elle voulut dans un premier temps la décliner. Cependant, la bienséance voulait que Célé s'adresse au guerrier en ces termes :

- Il est vrai que mon départ n'est pas de mon gré. Toutefois, si une Dame n'a pas sa place parmi vous,je le comprendrai très bien. Il arrive parfois qu'on se trompe d'adresse !
Cependant, votre invitation me sied et quelques mots devant un verre nous permettront de faire connaissance.

Joignant le geste à la parole, elle retira la cape de ses épaule et s'installa sur la chaise que l'homme lui présenta.

Ajustant la chaise de celle qu'il avait invité,
Karon s'assie enfin.

"- Je vous remercie d'accepter notre invitation.
J'eus peur que vous ussiez refusé.
Ma méthode fut quelque peu cavalière. Je m'en excuse auprès de vous.
Pour être honnête, j'ai l'impression de refaire mes armes...!

- A cette différence que la classe auquel cette salle est constitué soit de bien plus grande importance... fit remarqué Lefir.

-Cependant, les gens semblent s'observer du coin de l'oeil, mais n'osent point s'adresser la parole...

-La guilde s'étant reveillé depuis peu, il est normal que chacun cherche sa place...
Mademoiselle, souhaitez-vous un nectare en accompagnement de nos paroles?
De l'Hydromel, peut-être?!... Demanda l'homme ailé"

- Non merci, je ne prendrai pas d'hydromel, l'alcool m'est particulièrement déconseillé.
Il m'est difficile de me sentir à l'aise entourée d'autant de guerriers inconnus...

C'est ainsi que Célébrindal entama la conversation, bafouillant légèrement. Ses joues se coloraient malgré elles. Elle détestait être dans cet état, elle qui se battait sans merci sur les champs de bataille.

Elle poursuivit cependant, espérant que la parole lui permettrait de retrouver un certain aplomb et la prestance due à son rang.

- Je me présente, je suis Célébrindal, Dame du royaume de Calacirya. Je porte fièrement le drapeau de l'Alliance des Guerriers Oubliés que j'ai le privilège de diriger depuis quelques temps.
Et à qui ai-je l'honneur ?

Se trouvant bien piètre oratrice, Célébrindal attendit la réponse à sa question.

Troublé par la timidité de la jeune femme, il ne sût quoi dire pour la rassurer.
Pour bien commencer, il est nécessaire de réponde à sa question en me présentant à mon tour...

- Je me nomme Karon Athanase, seigneur et maître du royaume d'Aëlithius! Et voici mon général, mon conseillé et ami, Aëngius Léfir.
Nous avons prêté serment à la bannière du "Pacte de l'aube et au sceau de l'équité" et faisons parti des "légions émeraude".

Excusez ma question, n'en soyez surtout pas offancé.
Mais,... Comment un suzerain d'une autre guilde se retrouve autour de tant de seigneurs de cette guilde?
Non pas que j'en sois déçu!
Cela nous a permis de nous rencontrer...!

La conversation étant engagée, Célébrindal se sentait déjà plus à l'aise. Ce Seigneur Karon semble des plus sympathiques et s'entretenir avec lui et ses compagnons devrait permettre à la guerrière de passer un agréable moment. Afin de répondre à Karon, Célé s'exprima en ces termes :

- Votre question ne m'offense absolument pas et je la trouve légitime. Sachez que j'ai repris la direction de l'Alliance des Guerriers Oubliés depuis peu de temps. On ne s'invente pas dirigeant et je veux commettre le moins d'erreurs possibles. Aussi me semble-t-il bon de faire le tour des différents lieux ouverts sur Ekarys afin de rencontrer d'autres Seigneurs, d'échanger avec eux et de construire ainsi ma politique gouvernante. N'est-il pas meilleur ennemi de nos ennemis que de les connaître ? Je ne dis point ça pour vous puisqu'actuellement nos deux formations ne sont pas dans l'opposition.

Voilà j'espère avoir répondu à vos interrogations...
Et je prendrai bien un verre de jus de framboise si vous en possédez ici.

Karon et Aëngius furent surpris de la franchise et du charisme que révélaient les paroles de leur hôte.
Il n’était plus à prouver que cette oratrice aussi gracieuse que courtoise, recelait un diplomate des plus confirmé.
Aëngius finit par se lever…
- Je crois qu’un verre de jus de framboise ne devrait pas être dur à trouver.
Veuillez m’excuser un instant… Dit-il en se dirigeant vers le comptoir.
Les paroles que venait de prononcer Célébrindal intriguait Karon.
- En cela, vous êtes venu nous pour nous surveiller ? Fit-il d’un sourire amusé.
Il est assez peu commun de voir quelqu’un arriver d’un territoire étranger pour annoncer clairement qu’on nous espionne…

* Cette femme est vraiment troublante.
Je crois qu’elle incarne vraiment l’expression « une main de fer dans un gant de velours ».
La conviction de son regard est désarsonante, je ne sais pas comment l’aurait-elle pris si je l’avais complimenté sur sa beauté… ?
Elle est vraiment…*

Je suis heureux que nos clans ne soient pas en guerres.
J’en serais désolé… !
Aëngius déposa courtoisement le verre de jus de framboise et se réassit…

Comme si la présence de son ami lui faisait reprendre ses esprits, Karon plus souriant continua :
- Mais trève de sombres pensées, parlez-nous un peu de vous.
D’où venez-vous ? Qu’est ce qui vous est amené à gourvener et de surcroît à devenir chef de votre guilde ?

Célébrindal fut satisfaite de voir qu'ici aussi du jus de framboise pouvait être servi. Elle remercia Aëngius. Puis elle se regarda Karon d'un air amusé.

- Sachez Noble Seigneur que si mon intention était de vous espionner, je m'y prendrai d'une autre manière ! Je n'ai aucune intention de vous défier, pour le moment, bien que, force est de constater que votre guilde n'a plus aucun conflit. Soyez prudent, que vos troupes ne sombrent pas dans l'ennui, cela peut-être bien plus mortel qu'une guerre.
Quant à mon histoire, elle est bien longue et je crains fort de vous ennuyer en vous la racontant. Ce sont les circonstances qui m'ont poussée à la tête de l'Alliance des Guerriers Oubliés. Mon compagnon, le Seiogneur Kyriel a été contraint de prendre une retraite bien trop anticipée à mon goût. J'ai ainsi hérité de son trône. Et c'est en mémoire de son gouvernement que je m'évertue à tenir mon rôle de chef le plus intelligemment possible.

Après avoir autant parlé, elle se tût, se déshaltéra et attendit la réaction de son interlocuteur en affichant un radieux sourire.

Décidement ce visage si doux semble bien cacher un tempérament des plus fougueux.
Cette façon de parler ne fait qu'attiser L'intérêt de Karon a continuer cette conversation…

- Vous êtes vraiment stupéfiante ma chère! Si je puis me permettre…! Dit-il d'un air enthousiaste.
Il est peu banale de commencer une phrase de façon à rassurer sur les liens de nos guildes pour glisser sur un quelconque avenir moins enthousiaste…
Votre franchise est désarmente, vous envisagez toutes les possibilités…

Il est vrai que le royaume d'Ekarys est plutôt calme, ces temps-ci, depuis la mort des templiers…
Il est également vrai que certains de nos compagnons semblent manquer de plus d'actions…

Karon regarde autour de lui ses frères d'armes se sustentant ou se remémorant des souvenirs…

- Mais notre guilde ne recherche pas la suprématie, pas plus qu'à la recherche d'un conflit en particulier.
Excluant la guilde des templiers, qui était la cible de beaucoup, notre but est plus que jamais ouvert.
Nous sommes regroupé pour instaurer un équilibre, non pour la guerre en première instance…
Quant à nos troupes, nos généraux s'en occupent très bien… dit-il d'un sourire.
Mais il est vrai que certains seigneurs, non seulement de notre clan, mais aussi d'autres alentours, désertent les îles pour laisser place à d'autres.
Une guilde semble même être en élaboration…
Si cela peut contenter un quelconque intérêt…

Cependant, vous serez de mon avis si je vous dit que les forces d'Ekarys paraissent bien moins puissantes qu'à il y a quelques années…
Je rêve une renaissance…

Mais, j'avais réussis à vous faire dire quelques mots sur vous et me revoilà renouvellant le sujet de la guerre…
Votre histoire ne risque en rien de me faire soupirer, je ne vous le demanderai pas sans cela…!
A moins que vous ne souhaitiez point en conter, ce que je comprends tout à fait…

Conclue-t'il d'un hochement de tête en signe d'approbation.

Je me fais plus bavard que vous ce me semble… dit-il d'un rire avenant.